v. n. fort irregulier. Estre sur un siege en une posture où le corps est plié en trois, & posé plus sur les cuisses que sur les jambes. Dieu a fait seoir son Fils à sa dextre. On fait seoir & couvrir ceux à qui on veut faire honneur. On l'a fait seoir à table. On l'a fait seoir parmi les Juges.

SEOIR, signifie aussi, Estre assemblé pour deliberer, juger, decider. En ce temps-là les Grands Jours seoient à Clermont. Le Parlement va seoir au Chastelet, lors de la visite des prisonniers.

SEOIR, se dit aussi à l'impersonnel, & signifie, Avoir bonne grace, convenir & s'accorder avec les circonstances & conjonctures presentes. La gravité sied bien à un Magistrat, à un vieillard. Il sied bien à la jeunesse d'estre gaye. Les plumes siéent bien à un cavalier. Il sied mal à un Ecclesiastique d'être hbre en paroles. St. Amant a dit dans sa Rome ridicule :

Il vous sied bien, Monsieur le Tibre,

De faire icy tant de façon, &c.