s. m. Ce qui sert à couvrir, à envelopper, à conserver quelque chose. Pour les armes, on dit un fourreau d'espée, des fourreaux de pistolets, de faux fourreaux, des fourreaux d'arquebuse. En fait de meubles, on dit des fourreaux de chaises, ou des housses, qui couvrent les chaises sans estre clouées ; des fourreaux de quenouilles de lit : en fait d'habits, des fourreaux de manches, des fourreaux d'enfans, pour empêcher qu'ils ne gastent leurs habits. Ce mot vient du Latin forulus.

FOURREAU, en termes de Manege, est la peau du cheval qui couvre son membre. Quand un cheval a le fourreau enflé, il faut le mener à l'eau.

On dit en proverbe, Il a couché comme l'espée du Roy dans son fourreau, pour dire, dans son habit, il ne s'est point deshabillé. On dit aussi communément quand on a tiré l'espée contre son Prince, Il faut jetter si loin le fourreau, qu'on ne le retrouve jamais, pour dire, que ce crime ne merite point de pardon.