s. f. Plante medecinale. Il y en a de deux sortes. La grande chelidoine, ou chelidonium majus, a sa tige delicate & gresle, & haute d'une coudée, ses feuilles semblables à la ranoncule ou grenouillette, mais plus tendres & plus bleuës. Sa fleur est semblable au violier blanc, qui naist aigu, & aucunement amer & puant. Sa racine est seule & simple par le haut, mais par le bas elle jette plusieurs petites racines jaunes. Sa graine est enfermée en de petites gousses minces & pointuës qui se rapportent fort à celles du pavot cornu. Dioscoride dit que les hyrondelles, selon la croyance de plusieurs, redonnent la veuë à leurs petits en y appliquant de cette herbe : ce qui l'a fait nommer chelidonium, c'est à dire, herbe des hyrondelles. On l'appelle aussi en François éclaire, ou felongne. Quelques Chymistes ont dit qu'elle s'appelloit chelidonium, quasi coeli donum. Lire la suite...