s. m. Cheval de parade & de pompe, sur lequel les Princes & Grands Seigneurs faisoient leur entrée. On le dit aussi des chevaux sur lesquels les Dames étoient montées. Nicod estime que ce mot vient par corruption de par le frein, à cause que dans les ceremonies les plus apparents de la ville tenoient à honneur de conduire ces chevaux par le frein. Menage dit qu'il vient de palefredus, qu'on a dit pour parafredus, qui vient de paraveredus, qui étoit un coureur, ou cheval de courier. D'autres le derivent de pareo, & fraenum. Du Cange le derive à passu equi, & fraeno, quia leni passu per fraenum ducitur.

Autrefois on distinguoit les chevaux en trois manieres. Les destriers étoient les grands chevaux de bataille. Les palefrois étoient des chevaux de pas pour voyager à l'aise. Et les roussins étoient des chevaux de somme pour porter le bagage.