s. m. Arbrisseau toûjours verd. Ses feuilles sont par tout picquantes, & un peu plus grandes que celles du lotus, du reste semblables à celles du laurier, horsmis qu'elles sont espineuses tout autour, fermes & charnuës. Son fruit est semblable à celuy du cedre, & est rond & rouge, qui a au dedans un noyau d'assez bon goust quand on le masche. Ses branches sont couvertes d'une toile verde, & sont souples, & pliables. Il croist jusqu'à la hauteur de l'aubespine, d'où vient qu'on le met au rang des plantes arborées. Quelques-uns croyent que c'est le paliurus Africain. Les Latins l'appellent agrifolium. Il a une double écorce, & est fort dur & pesant. Quelques-uns le derivent de ilex, chesne, qui est pourtant different, & qui en François s'appelle yeuse. Menage veut qu'il vienne du Grec oxys, qui signifie aigu, à cause de la pointe de ses feuilles. Les mots de housser & houssine en sont derivez.