s. f. Mouvement des poulmons, qui attirent & repoussent l'air pour rafraischir l'animal, & entretenir sa vie. On meurt aussi-tost que les conduits de la respiration sont bouchez. L'apoplexie tuë, parce qu'elle empesche la respiration. Les Medecins font deux sortes de respiration, parce qu'ils y comprennent la transpiration, qui se fait par les pores & trous invisibles de la peau, telle qu'est celle du foetus au ventre de la mere. La respiration ordinaire & visible est celle qui se fait par la bouche & par le nez : c'est une action en partie animale, & en partie naturelle, qui a deux mouvemens comme le pouls, dont l'un fait la dilatation de la poitrine, & cause l'aspiration de l'air vers les poulmons ; l'autre est sa contraction, qui cause l'expiration ou l'expulsion de la vapeur eschauffée. Il y a trois organes qui servent à la respiration. Les uns portent & conduisent la matiere, qui sont le larinx & la trachée artere. Les autres la reçoivent, comme les poulmons. D'autres la pressent pour la faire sortir, comme les 65. muscles de la poitrine. Swammerdam a fait un beau Traitté de la respiration.