s. m. Terme burlesque dont on se sert pour exprimer la desbauche des personnes. On dit, qu'une femme court le guilledou, lors qu'elle se desrobe à son domestique, & qu'on ne sçait où elle va ; ce qui fait presumer que c'est dans de mauvais lieux. Menage croit que ce mot vient de gildonia, qui estoit une espece d'ancienne Confrairie qui a lieu encore en quelques endroits d'Allemagne, où on faisoit quelques festins & resjouïssances : & comme ces assemblées estoient licentieuses, ou pouvoient servir de pretexte à d'autres desbauches, on a appellé les desbauchez des coureurs de guilledou.