adv. A l'issuë, le temps où on sort. On publie les criées au sortir de la Messe parroissiale. Pour trouver cet homme, il le faut prendre au sortir du lit, à son lever, au sortir de table. Il faut attendre son Rapporteur au sortir de l'Audience. Au sortir d'un embarras il s'est jetté dans un autre. Au sortir d'une maladie il faut vivre sobrement. Au sortir de là, ou au partir de là, c'est à dire, Incontinent aprés. Au sortir de l'hiver, de la guerre ; au sortir de confesse ; au sortir du bois ; au sortir du vaisseau. Au sortir du College on l'a mis à l'Academie.

SORTIR, se dit proverbialement en ces phrases. Ce qui entre par une oreille sort par l'autre, quand on ne fait pas reflexion sur une chose, qu'on ne s'en veut pas souvenir. La faim fait sortir le loup hors du bois, c'est à dire, La necessité contraint à travailler. On est sage au sortir des plaids. Il est bien temps de fermer l'étable, quand les chevaux en sont sortis, se dit des remedes inutiles, & qui viennent à tard. On dit qu'on est sorti de page, pour dire, qu'on n'est plus en sujettion, qu'on est devenu maistre de sa personne. On dit d'un importun, que si on le fait sortir par la porte, il rentrera par la fenestre.