s. f. Ce sont de petites chambres basties sur le rempart des villes de guerre pour loger les soldats de la garnison. On y loge ordinairement six soldats, qui montent la garde alternativement. Le Roy a fait bastir dans ses villes de guerre des cazernes magnifiques, qui sont de grands hostels pour loger les garnisons.

CE, CET, CETTE, au plurier Ceux, Celles. Pronom qui demonstre une chose. Il respond au Latin hic, haec, hoc. Ce sera demain. Sera-ce aujourd'huy qu'on fera telle chose ? On dit aussi, Cecy, cela, celuy-cy, celle-là. Qu'est-ce que j'entends ?

CE, est aussi un substantif. Voilà ce dont il s'agit. en vertu de ce que dessus. ce que j'en dis n'est pas pour vous choquer. ce qui resulte de ce discours.

On dit au Palais quand on infirme une sentence, qu'on a mis l'appellation, & ce dont a été appellé au neant, on sousentend la sentence. C'est une formule de prononcer que les Cours Souveraines se sont reservées. Les autres Juges prononcent par un mal jugé. Quelquefois on dit absolument, On a mis l'appellation & ce, c'est à dire, que l'appellant a gagné sa cause. On dit, A ce qu'il soit dit, pour dire, Afin qu'il soit dit. A ce que j'entends, pour dire, Comme on me fait croire.

On dit aussi adverbialement, c'en est fait. c'est moy. c'est pourquoy. c'est asçavoir. c'est mon plaisir. vraiment c'est mon. On le dit tout court, quand on parle ironiquement.

On dit encore, Quoy que c'en soit. ce dit-il. ce dit-on. ce neantmoins. ce fut un tel. ce sont les gens de bien, &c.

On dit aussi, C'est mon, par ironie, on sousentend advis. Vraiment c'est mon.