subst. masc. Jeune oye. On dit d'un garçon inutile, qu'il est bon à garder les oisons en muë. On dit par injure à un homme, que c'est un oison, qu'il se laisse mener comme un oison, pour dire, que c'est un sot, qui ne sçait pas se conduire, qu'il n'agit que par l'organe d'autruy. On appelle un oison bridé, celuy à qui on a passé une plume à travers des ouvertures qui sont à la partie superieure de son bec, pour les empescher de passer des hayes, & d'entrer dans les jardins, où il est permis de les tuer ; de la même façon qu'on attache des bastons au col des chiens, pour les empescher de chasser, ou d'entrer dans les vignes. C'est de là qu'est venu le proverbe de passer la plume par le bec. Ce mot vient d'anicio Latin, selon Menage.