subst. masc. Les Theologiens le definissent en general, Signe d'une chose sacrée. En ce sens ils y comprennent les Sacrements de la Loy naturelle, qui est la saine Morale conforme à la droite raison, avec la maniere d'offrir le pain & le vin comme fit Melchisedech ; ceux de la Loy Mosaïque, comme la Circoncision, l'Agneau Paschal, la consecration des Prestres, les Purifications. Mais à l'esgard de l'Eglise Chrêtienne, ils disent que c'est un signe visible ou sensible d'une chose ou ceremonie sacrée instituée de Dieu, dont l'usage confere la sainteté & la grace. L'Eglise Catholique reconnoist sept Sacrements : la Protestante n'en reçoit que deux. Tout Sacrement consiste en matiere, & en forme. Les gens de bien frequentent les Sacrements ; les hypocrites en abusent. Ce mot chez les Anciens signifioit un serment, & particulierement celuy que les soldats prestoient entre les mains de leurs Capitaines. Lire la suite...