s. m. Ce qu'on a mis entre les mains de quelqu'un pour le garder. Le depost volontaire ne se prouve point par témoins. Le depost forcé est celuy qui se fait en cas de ruine, naufrage, incendie. Les hosteliers sont responsables des hardes qu'on porte chez eux, comme d'un depost.

DEPOST, se dit aussi des lieux publics où on depose les choses. Le Greffe est un depost public. Le lieu où on garde les registres s'appelle le depost. Le Bureau des Consignations est un depost public pour les somme d'argent contestées. La Sacristie est un depost sacré où on garde les Reliques. On a mis le corps de ce Seigneur en depost dans une telle Eglise.

DEPOST DU SEL, se dit des lieux publics ou magasins du sel aux endroits où la Gabelle n'est pas établie ; & on les appelle greniers dans les lieux d'impost.