v. act. Agiter deçà & delà le berceau d'un enfant pour l'endormir.

BERCER, se dit figurément des belles promesses, des belles paroles dont on endort, dont on amuse les gens, sans en executer aucunes. Il y a long-temps qu'on me berce de l'esperance de me payer.

On dit proverbialement, J'ay été bercé de tels comptes, pour dire, Il y a long-temps que je sçay cela, je l'ay appris de ma nourrice en me berçant.