s. m. Long poil qui vient au cou & à la queuë des chevaux. Quand le cheval se cabre, on est quelquefois obligé de se prendre aux crins. Le crin sert à plusieurs usages, à garnir des sommiers, des matelats, des selles, des chaises ; à faire des bourses, des boutons, des cordons de chapeau, des haires. Ce mot vient de crinis. Nicod.

CRIN, se dit quelquefois des cheveux, lors qu'on en parle par mépris, & qu'on les accuse d'estre rudes, grossiers & fort vilains. Ce ne sont pas là des cheveux, c'est du crin. On dit en ce sens, que deux personnes se sont prises aux crins, qu'elles ont failly à se prendre aux crins, pour dire, à se battre, à se prendre aux cheveux.