s. f. Petit baril qui tient le quart d'un muid, où particulierement l'on enferme du hareng. On le dit aussi à la guerre des caques de poudre.

On dit proverbialement, La caque sent toûjours le hareng, pour dire, qu'on sent toûjours la bassesse de sa naissance, quelque fortune qu'on ait faite ; & aussi pour dire, qu'on ne sçauroit se deffaire des mauvaises impressions qu'on nous a données en jeunesse par une mauvaise éducation. On dit aussi des gens qui sont placés en quelque lieu fort étroit, ou qui sont incommodez par la foule, qu'ils sont pressez comme des harengs dans une caque.