s. m. Grosse piece de fer pointuë, qui fait la principale partie de la charruë, qui sert à ouvrir & à fendre la terre, quand on laboure. Ce Noble est reduit au soc & à la charruë, c'est à dire, à labourer luy-même ses terres. La Motte le Vayer dans son Dialogue d'Orasius Tubero, dit qu'on a vû des peuples prests à se soûlever contre leurs maistres, parce qu'au lieu de socs de bois dont ils se servoient pour le labourage, on leur en avoit fait prendre de fer. Ce mot vient du Latin sulcus, qui est l'ouvrage du soc. Menage. On a dit aussi dans la basse Latinité soccus. Mais ce mot est ancien & du langage Celtique & Bas-Breton, & a passé tout pur dans nôtre Langne.