s. f. en terme de Maçonnerie, se dit des costez d'une porte, d'une fenestre, d'une lucarne, par où on tire du jour ; & aussi de l'aisance avec laquelle jouent les portes, les fenestres, & quelques machines. Cette porte n'a pas assez de jouée, de facilité pour s'ouvrir.
subst. masc. ou Larme Terme de Maçonnerie, qui se dit de cette avance ou petite corniche qui est au haut du toit, & qui preserve les murs de la chûte des eaux, empêchant que la pluye ne tombe le long des pierres. C'est sur cette corniche que pose l'extremité des chevrons, des tuiles & des ardoises. On l'appelle aussi mouchette, gouttiere, ou couronne.

v. act. Terme de Maçonnerie, qui se dit quand on fend en deux une pierre de taille avec la scie, comme le St. Leu & le liais pour faire des marches.
s. f. Terme de Maçon, qui se dit des constructions de murs & de fondements qui se font seulement avec du moilon & du mortier sans parements de pierre : ce qui vient de ce qu'on y employe simplement des limosins. Il y a eu dans ce bastiment tant de toises d'ouvrages de limosinerie.
verb. act. Disposer & arranger en long, les fils ou chaisne de la toile ou d'une estoffe sur le mestier, pour ensuitte y passer la trême. Ce mot vient du Latin ordiri, commencer.

OURDIR, en termes de Maçonnerie, se dit d'un grossier en duit qu'on fait de chaux ou de plastre sur un mur de moilon, par dessus lequel on en met un autre de plastre fin qu'on unit proprement avec la truelle. Ce mur n'est pas encore bien enduit, il est seulement ourdi. On l'escrit plus souvent avec une h.